La nouvelle perception sociologique du bien être et du bien vivre, que traduit une culture contemporaine marquée par l’affirmation des individualités, la recherche de l’intimité, d’une certaine convivialité et aussi de la rentabilité, suscitent de nouvelles attentes en matière de construction et d’architecture.

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La maison n’est plus seulement appréhendée comme un ensemble de murs et de toitures, mais plus qu’un lieu de résidence, d’habitation ou de travail, elle apparait comme un cadre de convivialité, de confort,  d’expression de soi, et de son intimité. Aussi, ceux qui y vivent ou travaillent veulent que l’intérieur du cadre bâti quelque soit sa vocation familiale, privée, ou professionnelle, traduise leurs goûts et leur personnalité.

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Au niveau des entreprises particulièrement, il y a un souci nouveau de capitalisation de l’espace professionnel et de production qui entre dans une démarche d’économie des ressources, de réduction des couts et de stratégie marketing de positionnement de leur image.

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Ces aspirations nouvelles et légitimes vont donner à l’art architectural, une nouvelle spécialisation dont la spécificité est l’aménagement et l’agencement esthétique des espaces  intérieurs : l’architecture d’intérieure.

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L’architecture d’intérieur est née comme la réponse aux besoins nouveaux des contemporains en matière de qualité du cadre de vie, de confort et de bien être et l’architecte d’intérieur est l’artisan principal de la réalisation de ce désir de personnalisation de l’espace.

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L’architecte d’intérieur est un concepteur qui « repense et optimise l’espace, le rend sécuritaire, l’adapte aux besoins exprimés par ceux qui l’habitent, le fréquentent, y travaillent. ».

L’architecte d’intérieur conçoit le second œuvre et aménage « l'espace en fonction de paramètres psychologiques et physiques, afin d'améliorer la qualité de vie ».

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L’objectif de l’architecte d’intérieur est de rendre le gros œuvre véritablement opérationnel et fonctionnel  puisqu’il l’adapte le plus à sa finalité utilitaire. En participant à son personnalisation et à son opérationnalisation ; « l’architecture d’intérieure mène ainsi l’architecture à son terme dans un détail rationnel et poétique » selon un programme précis exprimé par le maitre de l’ouvrage. Il analyse donc « les contraintes d’un bâtiment  à une échelle différente de celle de l’architecte : celle de l’individu. »

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Cette relation prioritaire de l’architecte d’intérieur avec l’espace explique la latitude de ces interventions qui embrassent plusieurs disciplines, outre l’aménagement d’espace proprement dit : design de produit ou de mobilier, graphisme et signalétique, design textile, scénographie, étude de la couleur, réseaux d’alimentation électricité et en eau, création d’objet et produit décoratif, consultation.

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Cette maitrise de prestations diverses relevant souvent de la décoration n’entame toutefois pas la singularité et la spécificité de la profession d’architecte d’intérieur qui ne doit pas être assimilé à l’agenceur, au décorateur ou simple designer.

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L’œuvre d’aménagement et d’agencement de l’espace d’intérieur opérée par l’architecte d’intérieur ne se réduit pas seulement à une intégration de mobiliers et de produits décoratifs dans l’espace intérieur mais, son intervention consiste en une restructuration, une modélisation et redéfinition de l’espace qu’est le cadre bâti selon un alliage et une conjugaison esthétique et harmonieuse  de critères géométriques  et ergonomiques, de la volumétrie, et de la colométrie.

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L’architecture d’intérieur ou design d’intérieur se démarque ainsi de la simple décoration et l’architecte d’intérieur n’est pas un décorateur ni un simple scénographe. Sa profession obéit à une démarche scientifique et artistique dont la perspective est l’individualisation du cadre de vie du maitre de l’ouvrage. Comme l’affirment les architectes d’intérieur Français, « il conçoit le projet architectural  à son échelle le plus intime. »

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L’architecture d’intérieure est donc une science et l’architecte d’intérieur exerce une profession intellectuelle et libérale qui répond aux exigences d’une  formation académique qui est le gage d’une haute compétence et qualification.